LA ROYAUTÉ SACRÉE
C'est la conception religieuse du pouvoir temporel.
C'est l'unique conception capable d'organiser une société civile qui :
- assurera le bien-être matériel nécessaire
- servira la destinée finale spirituelle de l'homme
Ce type de pouvoir est soumis aux impulsions de l'Esprit divin, source de toute norme de vie sur tous les plans.
La royauté sacrée participe, pour le gouvernement d'un pays, à cette Puissance qui gouverne par sa Providence l'univers entier. Et cette participation est rendue effective par le rite, conféré au nom de cette Puissance divine : le sacre ou l'initiation royale.
Ceux qui remplissent les fonctions les plus élevées ne sont pas toujours les meilleurs. Mais on ne doit pas chercher, dans ces défaillances des hommes, des arguments contre les institutions.
Si une institution est bonne, elle n'a pas à être condamnée pour la simple raison qu'à tel ou tel moment un chef a démérité; car la défaillance, en ce cas, ne vient pas, c'est évident, de l'institution, mais de l'homme, et ce, justement parce qu'il n'a pas été fidèle à l'institution.
Voltaire a dit : "le premier qui fut roi fut un soldat heureux".
Ce propos ne rend compte que de l'origine des régimes de violence, des tyrannies imposées par des usurpateurs qui ont toujours et partout été soigneusement distingués des chefs légitimes.
Certes, bien des royautés ont été fondées par des "guerriers victorieux" mais leur victoire n'a servi qu'à les désigner pour le pouvoir, non à fonder ce pouvoir, lequel a toujours été conféré, au nom de quelque chose d'autre, quelque chose de supérieur à la force matérielle, quelque chose d'ordre spirituel.
Ce que dit la tradition universelle
- l'autorité a une source supra-humaine qui est sa seule justification possible. Le christianisme est en parfait accord avec la tradition puisque le Christ dit à Pilate : "Tu ne pourrais rien sur moi, si ce pouvoir ne t'avait pas été donné d'En -Haut", ce qui implique l'origine divine du pouvoir impérial de Rome !
- est "divin" ou "sacré" tout roi qui tient expressément son autorité de la divinité et exerce son pouvoir sous la garantie de rites appropriés qui authentifient cette délégation divine.
C'est la conception religieuse du pouvoir temporel.
C'est l'unique conception capable d'organiser une société civile qui :
- assurera le bien-être matériel nécessaire
- servira la destinée finale spirituelle de l'homme
Ce type de pouvoir est soumis aux impulsions de l'Esprit divin, source de toute norme de vie sur tous les plans.
La royauté sacrée participe, pour le gouvernement d'un pays, à cette Puissance qui gouverne par sa Providence l'univers entier. Et cette participation est rendue effective par le rite, conféré au nom de cette Puissance divine : le sacre ou l'initiation royale.
Ceux qui remplissent les fonctions les plus élevées ne sont pas toujours les meilleurs. Mais on ne doit pas chercher, dans ces défaillances des hommes, des arguments contre les institutions.
Si une institution est bonne, elle n'a pas à être condamnée pour la simple raison qu'à tel ou tel moment un chef a démérité; car la défaillance, en ce cas, ne vient pas, c'est évident, de l'institution, mais de l'homme, et ce, justement parce qu'il n'a pas été fidèle à l'institution.
Voltaire a dit : "le premier qui fut roi fut un soldat heureux".
Ce propos ne rend compte que de l'origine des régimes de violence, des tyrannies imposées par des usurpateurs qui ont toujours et partout été soigneusement distingués des chefs légitimes.
Certes, bien des royautés ont été fondées par des "guerriers victorieux" mais leur victoire n'a servi qu'à les désigner pour le pouvoir, non à fonder ce pouvoir, lequel a toujours été conféré, au nom de quelque chose d'autre, quelque chose de supérieur à la force matérielle, quelque chose d'ordre spirituel.
Ce que dit la tradition universelle
- l'autorité a une source supra-humaine qui est sa seule justification possible. Le christianisme est en parfait accord avec la tradition puisque le Christ dit à Pilate : "Tu ne pourrais rien sur moi, si ce pouvoir ne t'avait pas été donné d'En -Haut", ce qui implique l'origine divine du pouvoir impérial de Rome !
- est "divin" ou "sacré" tout roi qui tient expressément son autorité de la divinité et exerce son pouvoir sous la garantie de rites appropriés qui authentifient cette délégation divine.
est sacré toute royauté qui se reconnaît comme exerçant un mandat céleste confirmé par un acte de l'autorité spirituelle et des rites appropriés. L'universalité de cette conception de la royauté à travers les différentes cultures et les différents âges est déjà, avant toute justification théologique ou métaphysique, en faveur de sa régularité fondamentale, un témoignage capital.
La royauté divine
le prince apparaît :
- comme semblable aux êtres doués de dons divins (les numina, dieux ou "esprits")
comme une espèce de dieu visible, émanation ou incarnation divine, dieu-homme ou homme-dieu
Pays où s’applique cette conception :
région centrale de la Côte d’Or : peuplade des Ashanti
région du Nil Blanc : peuplade des Shillouks
l’Egypte des pharaons
les peuples paléo-turcs de Mongolie et de Sibérie
le royaume du Tibet
le Pays du Soleil Levant (le Japon)
l’Empire du Milieu (la Chine)
La royauté par la grâce divine
le prince apparaît :
- comme le mandataire de la Divinité
- le dépositaire et l'exécuteur de Sa Volonté, inférieur à Elle, choisi par Elle, certes, mais aussi jugé par Elle.
Pays où s’applique cette conception :
l’Inde
la Thaïlande
- comme le mandataire de la Divinité
- le dépositaire et l'exécuteur de Sa Volonté, inférieur à Elle, choisi par Elle, certes, mais aussi jugé par Elle.
Pays où s’applique cette conception :
l’Inde
la Thaïlande
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