jeudi 19 avril 2012

L'ORGANISATION DU TRAVAIL SOUS LA MONARCHIE


LA SOCIÉTÉ CORPORATIVE
L’objet de la société corporative est de procurer à ses membres la sécurité personnelle et la capacité professionnelle. De là, nécessité pour elle d’organiser en son sein un sérieux enseignement professionnel, de régler la concurrence et d’assurer la loyauté de la fabrication.

Pourquoi, dans la représentation au Conseil Corporatif, ne fait-on pas une place privilégiée soit au capital soit au travail?
Ce privilège ne serait pas justifié. Le but de toute association de travail est la production. Orn, il n’est pas douteux que les divers éléments professionnels concourent à la production chacun pour une part essentielle. 
Les patrons ne peuvent pas plus se passer des employés ou des ouvriers que les employés ou les ouvriers des patrons. Leur force respective est toute entière dans leur étroite solidarité.

Quels sont les avantages qui résulteront de l’organisation corporative du travail?

1° Cette organisation rendra impossible le paupérisme : il n’y aura de réellement malheureux que les fainéants et les dissipateurs. Elle rendra inutile les sociétés de secours mutuels, les caisses de retraites, d’assurance et d’assistance, qui rendent aujourd’hui d’immenses services mais qui menacent d’imposer aux travailleurs des charges excessives.

2° On sait que le désordre économique créé par la Révolution a été particulièrement favorable à tous ceux qui vivent du travail d’autrui. Sous le couvert de la « liberté du travail » ils peuvent impunément pratiquer l’usure, la fraude et la spéculation malhonnête. Par l’organisation corporative, le travail sera soustrait à toute fonction parasitaire. 

3° Le régime actuel est caractérisé par l’incapacité professionnelle des individus et la décadence du produit. Par l’enseignement professionnel et le contrôle exercé dans la production, l’organisation corporative provoquera l’éclosion d’hommes vraiment compétents, de spécialistes et de techniciens qui formeront alors l’élite ouvrière, l’aristocratie du travail.






Ouvrage : La Monarchie Libératrice - Petit Manuel du Royaliste



ORGANISATION MORALE, RELIGEIUSE, INTELLECTUELLE ET JUDICIAIRE DE LA MONARCHIE


LA FAMILLE
La Famille est la plus nécessaire des institutions puisque sans elle, ni l’individu ni la société n’existeraient. La fortifier c’est à la fois affermir la société et servir les vrais intérêts de l’individu.
Tous les actes de la République tendent à la détruire ou l’empêcher de se constituer. L’anarchie économique contraint les deux parents au travail, et cela au grand détriment de l’équilibre familial et de l’éducation des enfants ; le partage forcé dissout le patrimoine familial  qui est dévoré par le fisc et les gens de loi.

L’ÉGLISE
L’Eglise, pouvoir purement spirituel, est, dans la Monarchie, distincte du pouvoir temporel de l’Etat. Pour elle, liberté complète dans l’ordre de ses prérogatives spirituelles. Le droit d’association, reconnu, respecté et protégé par la Monarchie, permet aux associations religieuses de se constituer librement et de posséder.

L’UNIVERSITE
La liberté d’enseignement est la règle constante de la Monarchie. L’Etat laisse aux familles la faculté d’envoyer leurs enfants à l’école, au collège, à l’université de leur choix. Les Universités sont donc rendues à la vie autonome.

LA MAGISTRATURE
Les magistrats de la République, nommés, payés, avancés par l’Etat, ne peuvent être indépendants. Aussi la Justice n’est-elle point exercée aujourd’hui par des juges mais par les domestiques du Pouvoir. 
La Monarchie assure l’indépendance de la magistrature en en faisant un corps autonome qui se recrute lui-même.











Ouvrage : La Monarchie Libératrice - Petit Manuel du Royaliste



jeudi 19 janvier 2012

12 octobre 1789 : Louis XVI écrit à Charles IV




Le roi de France Louis XVI adresse une lettre au roi d’Espagne Charles IV. 
Cette lettre dit que Louis XVI considère Charles IV comme « chef de la seconde branche »mais Louis XVI conserve pour son usage personnel le titre de « chef de la première branche ».

POUR LIRE LA DÉCLARATION ÉCRITE PAR LE ROI DE FRANCE : 

19 MAI 1802 : CRÉATION DE LA LÉGION D'HONNEUR





Bonaparte : « Je rêvais d’une chevalerie républicaine pour récompenser le mérite méprisé par nos rois et traîné dans le sang par les jacobins : j’ai créé la Légion d’honneur. »

Cambacérès : « Le jour où vous avez créé la Légion d’honneur, le général Moreau a décerné une casserole d’honneur à son cuisinier. »



Auteur  : Jean d’Ormesson
Titre de l’ouvrage : La Conversation

23 décembre 679 : assassinat de Dagobert




LES FAITS : 
le roi mérovingien Dagobert, parti chasser près de Stenay dans la forêt des Ardennes, tomba dans une embuscade ; Pépin le Gros de Herstal, un écuyer de confiance de son père, le transperça de sa lance et l'empala sur un arbre jusqu'à ce que mort s'ensuive.

CONSÉQUENCES : 
l'Eglise approuva le meurtre et transmit l'administration mérovingienne en Austrasie à ce criminel de Pépin de Herstal. Le fils illégitime de Pépin, Charles Martel, lui succède et soutient les efforts de Rome pour obtenir le contrôle sur ce qui restait des territoires mérovingiens.

PORTRAIT ET BIOGRAPHIE DU ROI DAGOBERT : 

LISTE DES DESCENDANTS DE DAGOBERT : 

POUR ALLER PLUS LOIN : 

LISTE DES ROIS DE LA DYNASTIE MÉROVINGIENNE : 

UNE FONTAINE COMME SCÈNE DU CRIME : 

26 OCTOBRE 1967 : SACRE DES EMPEREURS IRANIENS

Q : "Et vous vous êtes couronné vous-même comme Napoléon?
R : "Oui, je l'ai fait. Comme mon père. Mais si Napoléon ne voulait pas se faire couronner des mains du pape, c'était pour des raisons aussi bien politiques que de vanité personnelle. Pour moi, je représentais moi-même le peuple, alors on peut dire que par mes mains, c'était le peuple qui me couronnait."

Auteur : Olivier Warin
Titre de l'ouvrage : Shah d'Iran : le Lion et le Soleil


vendredi 25 novembre 2011

LE SACRE


Le sacre n'a pas qu'une valeur déclarative, mais bien une valeur constitutive, et c'est lui, et lui seul, qui investit régulièrement et fait qu'un gouvernement n'est pas seulement légal mais légitime, parce qu'il "fait" un souverain radicalement différent de celui qui gouverne avec une simple bénédiction.

Pendant les huit premiers siècles de la royauté en France, les princes n'étaient reconnus et proclamés rois que du jour du sacre; jusque-là, disent les vieilles chroniques "le roi dormait".
Charles VII, avant d'être sacré, gouvernait en qualité de "dauphin" et la mission de Jeanne d'Arc montre l'importance du sacre.
Louis VII, voit le sacre comme constitutif de la monarchie conformément à la doctrine de l'Eglise; il en règle, par une charte, le cérémonial.

Le sacre des rois est un sacrement, le "huitième sacrement" disait Renan.
Le privilège du Saint-Chrême fut laissé au roi de France, et c'est là une raison majeure de considérer le sacre français comme un sacrement, car l'onction de Saint-Chrême sur la tête, qui est son rite fondamental, hérité de la liturgie hébraïque, le fait ressembler comme un frère au sacre épiscopal.

Le sacre royal authentique est un développement du sacrement du baptême, rite fondamental de l'initiation chrétienne : après l'immersion dans l'eau, le sacrement du baptême comporte unechrismation, une onction sur le front avec le Saint-Chrême qui consacre le récipendiaire et lui confère le "sacerdoce royal", conformément aux paroles de Pierre qui nous dit que toute l'Eglise est "un royaume de prêtres", parce que les disciples du Christ reçoivent "un sacerdoce royal".

LES ABEILLES



CE QUE DIT LE LIVRE JAUNE N° 2 :
Voici un autre secret très important : l’Eglise enseigne que Jésus est un descendant de David. La franc-maçonnerie pense que Jésus est un descendant de Salomon !
C’est le secret autour de la symbolique de l’abeille. Un des papes cathares a été exposé après sa mort vêtu d’un grand manteau orné d’abeilles en métal. Les prêtres et les dignitaires sont allés vers lui et chacun d’eux a pris une abeille. Ces abeilles officiaient comme cartes d’électeur pour l’élection du prochain pape cathare. Le symbole des Mérovingiens était également l’abeille; On appelait Bernard de Clairvaux Doctor mellitus fluus (maître doux comme le miel). Revoilà l’abeille…


CE QUE DIT LE SYMBOLISME

Les abeilles furent aux deux empires français ce que les fleurs de lys furent à la monarchie.
Le manteau de Napoléon Ier en était parsemé : l'héraldique impériale les représentent montantes, vues de dos, avec les pattes étendues, et les ailes entr'ouvertes.


Auteur : Jean Prieur
Livre : Les Symboles Universels

jeudi 24 novembre 2011

LES MÉROVINGIENS


CE QUE DIT LE LIVRE JAUNE N°2
Les Martinistes sont les protecteurs de la lignée mérovingienne. La lignée mérovingienne est très ancienne, elle a des implications explosives très actuelles parce qu’elle traverse un cycle d’ouverture au monde. Cette descendance a un lien avec le Prieuré de Sion et avec les Martinistes. 
Les Mérovingiens prétendent descendre du Christ et de Marie-Madeleine. Cette union a donné au moins un héritier. Il y a donc une lignée et sans doute des héritiers vivants à l’heure où nous parlons.

Et si Jésus est le dernier roi des juifs, comme il est dit sur la croix, son successeur est légitimement celui qui pourra faire valoir son droit, si les juifs devaient décider un jour d’avoir un roi. Jésus était un descendant, un fils de David, de Salomon. Salomon était un sorcier, un magicien. Les Mérovingiens remontent encore plus loin, jusqu’à la tribu de Dan, et celle des Nephtali.

LE FASTE ROYAL


Le roi doit être riche, non pas pour lui d'abord, mais pour son peuple; pour lui aussi, cependant; il y a là un aspect de la royauté qui peut paraître étonnant à la mentalité moderne férue d'égalitarisme, mais qui est pourtant naturel et  joue un rôle important : la richesse du roi est le signe de la Richesse divine - "le Riche" est l'un des 99 Noms divins dans l'Islam- c'est-à-dire de l'inépuisable fécondité de Dieu dont le roi est en quelque sorte l'intendant pour son peuple.

Le luxe et la splendeur qui se déploient au palais sont parfaitement légitimes et même nécessaires. La cour des princes doit refléter la qualité particulière qui s'attache au "centre" et au "sommet"; et rien n'est plus propre à manifester cette qualité que la magnificence. 

Le faste royal est légitime parce qu'il est le signe extérieur de l'élévation, de la grandeur et de la fécondité de la fonction royale, en tant qu'elle émane du monde divin dont la beauté doit se refléter dans la vie du prince, dans son palais, dans ses vêtements, etc... ce qui explique, en passant, que tous les princes dignes de ce nom ont veillé à promouvoir les beaux-arts comme les belles-lettres et à s'entourer de poètes et d'artistes. 
Tout chez eux doit être splendide, comme le soleil évoqué plus haut, tout doit sécréter, pour ainsi dire, une beauté rayonnante qui s'épanche sur les autres comme la lumière solaire, dont Plutarque disait : "elle orne toutes choses et sur toutes elle répand ce charme puissant sorti d'elle-même."

Le faste royal est comme la liturgie de l'autorité sacrée et un reflet sur terre de la gloire céleste de Dieu. Bien sûr, le prince peut toujours, dans sa privée, pratiquer l'ascèse et renoncer au luxe; seulement le faste n'est pas dédié à sa personne privée, mais à la Personnalité royale, personnalité transcendante dont il est revêtu et qui se manifeste dans sa vie publique.

VERSAILLES


Palais de Versailles = palais du "Roi Soleil"
Le Palais de Versailles avec ses jardins est une constructions hautement symbolique, un palais du soleil et, mieux, un temple du soleil.

Orientation spatiale du palais de Versailles : 
Versailles est structuré par une orientation rigoureuse selon les axes Nord-Sud et Est-Ouest qui dessinent la croix des axes cardinaux. 
Les axes se croisent au centre du palais où est située la chambre du roi, qui est, comme le soleil, le moteur immobile autour duquel tout tourne, le temps et l'espace.

Symboles du temps et de l'espace sur la façade ouest du palais : 
On y voit représentés les 4 saisons et les 4 âges de la vie : 
- Silène = l'hiver
- Antinoüs = le printemps
- Apollon = l'été
- Bacchus = l'automne

Parc : 
Est : au début du Grand Canal, on peut voir le char d'Apollon, sortant des eaux de la nuit et regardant vers l'Orient
Nord: lieu de minuit et des ténèbres originelles, on rencontre les monstres autour de Neptune.
Ouest : statues des 4 grands fleuves de France représentant le royaume et, analogiquement, les 4 grands fleuves du Paradis.

Le palais et le parc sont semblables aux villes circulaires et aux palais du Proche-Orient ancien : l'ensemble joue, pour les rois, le rôle d'un mandala, d'une maquette du monde et du royaume servant de support à la médidation, afin de se mettre et de se maintenir en harmonie avec le cosmos; ce mandala structure la psyché royale, la mettant en harmonie avec les forms et les rythmes du monde, eux-mêmes symboles de l'invisible et capables de nous relier aux réalités supérieures; car le monde visible sert de médiateur pour aller vers l'invisible, comme l'affirme Saint Paul.

LE ROI ET LE SOLEIL


Le roi est un être fonctionnellement haussé au niveau d'un être cosmique et spirituel qui diffuse autour de lui les énergies vivifiantes venues du ciel.
C'est à ce titre que le roi a été comparé au soleil dont la lumière et la chaleur sont les indispensables agents de vie. Le roi, rempli par le sacre de la Lumière divine et du Feu créateur, projette sur son royaume un regard solaire qui illumine et qui est la véritable sources et le principe de son gouvernement.
En Egypte : 
Pharaon possédait les 14 kaou (corps subtils) du système solaire, c'est-à-dire le ka total du soleil et il était l'image du dieu solaire, Râ, dans son royaume.
En Assyrie : 
Adad V s'intutulait shamsi, "le solaire".

Le roi est au centre de son royaume comme le soleil est au centre du monde;  il en est le régulateur par la justesse et la justice de ses actes. L'idée, n'a pas eu de peine à s'appliquer au prince chrétien, par référence au Christ, qui lui-même est appelé sol justiciae "soleil de justice" et sol veritatis "soleil de vérité".